Cette vente dédiée aux bijoux anciens et modernes a vu triompher deux parures ayant brillé lors des bals de la Restauration et du second Empire Parmi les écrins entrouverts pour cette session spécialisée, l’un d’eux recélait un spectaculaire tour de cou datant de l’époque Napoléon III, et plus précisément, par son style, des environs de 1865.
Portant la marque du joaillier parisien Caillot & Peck, il était disputé jusqu’à 17 000 €. En or jaune et à deux rangs en maille serpent retenant une suite de vingt pendants sertis de perles fines baroques et de diamants, il avait été offert pour son mariage, sous le second Empire, à une jeune fille dont la photographie était jointe au bijou.
Par ces longues pendeloques effilées, le collier relève de l’inspiration antique chère à cette maison parisienne qui, dans les années 1860, livrera nombre de bijoux similaires, d’un style souvent dit « étrusque ».
Plus ancienne d’une trentaine d’années, une opulente parure d’époque Charles X (vers 1820-1830), en or jaune et sertie de citrines naturelles, était portée en échange de 8 500 €. Elle se compose d’un collier draperie, d’une broche et d’une paire de pendants d’oreilles assortis, présentés dans son écrin de forme (poids brut 78 g). Suivait une bague « Pompadour » en or jaune et or blanc, encore de l’époque Napoléon III, et centrée d’un saphir bleu ovale entouré de douze diamants. Vous la passiez au doigt pour 5 600 € (poids brut 4,95 g).
Prochaine vente de bijoux le 13 décembre.