- Lot 137

Lot 137
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Estimation :
1000 - 2000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 110 000EUR
- Lot 137
[PIANO FORTE - CLAVECIN ] Important piano-forte viennois, probablement fait à Vienne par Anton Walter vers 1784. Piano-forte en forme de clavecin, dont l'étendu est de 5 octaves, FF-f3. La caisse est en cerisier massif, avec motifs incrustés en filets de bois noirci large de 1,8mm. L'échine est en chêne. La forme de l'éclisse courbe est celle d'une "S" tronquée à la queue pour faire un pan coupé (voir le Walter qui appartenait à Mozart, acheté par lui en 1782 et qui se trouve au Mozart-Geburtshaus, Salzburg et celui du Haydn-Geburtshaus, Eisenstadt, construit peu après) . Cette forme a probablement été imaginée par Walter. Vers la fin des années 1780, il fait des instruments avec un pan coupé carré. Les cinq pieds, en fuseau, sont en cerisier massif et ils se vissent dans des blocs attachés au fond de l'instrument. Quelque attaques d'insectes lignivores au niveau des blocs. Le couvercle, en cerisier massif avec un rebord, est monté sur deux charnières à gond en tôle de fer bleui. Les deux abattants du couvercle sont montés chacun sur des charnières en tôle de laiton. Des oeillets reçoivent de fines crochets en laiton, tous manquants sauf celui de la queue. La bordure du couvercle, le renfort à l'intérieur du grand couvercle et la construction sont quasi-identiques à ceux de "Mozart" et "Eisenstadt" Le couvercle présente quelques accidents et déformations. Une mystérieuse inscription en encre se trouve sur l'intérieur de l'abattant du clavier. Le pupitre manque. Consultant : Christopher Clarke Dimensions de la Caisse (mm.):- Longueur: 2200 (avec plinthe en bas de la caisse: 2214) Largeur 967 (avec plinthe 977) Profondeur de la caisse 241 au clavier, 245 à la pointe. Pan coupé 134 de large, monté à l'échine par queues d'aronde, à l'éclisse courbe par un joint en bec d'oiseau. ("Mozart" & "Eisenstadt" ont la même construction mais sont plus large, 200mm). Le Clavier:- Mesure de 3 octaves 487mm. Têtes plaquées en ébène, épaisseur 3mm, avec quatre fines traits incisés groupés par pairs dont les traits extérieurs sont espacés de 4,9mm.; les bords sont bien arrondis sauf les côtés extérieurs de FF et f3. Les queues sont plaquées en poirier noirci 1mm d'épaisseur. Les têtes sont longues de 38,1 mm, largeurs entre 22,2 et 22,8mm. Les queues ont une largeur entre 12,0 et 12,9mm. sauf les D (ré) à 14,5mm. Les dièses, en poirier teinté ave placages en os épais de 1,6mm, ont 102,2 de long, 12,6 de large, 7,8 de haut au devant, 6,6 à l'arrière. La Mécanique:- Ce piano est muni d'une version primitive de la mécanique viennoise, sans attrape-marteaux Les kapseln (fourches montées sur les touches dans lesquelles sont pivoté les marteaux) en bois garni de feutre noir sont collés sur des blocs inclinés , probablement au moment de la mise en place de la mécanique, à l'instar des kapseln en laiton portés sur des tiges filetées inclinées dans les mécaniques plus tardives. La géométrie des bâtons d'échappement et la forme des tiges des marteaux sont déjà typiques de l'aboutissement de la mécanique viennoise. Les marteaux, en noyer FF-F et en merisier ou en érable F#-f3, sont garnis d'une seule couche de peau blanche, épaisseur 1,2mm dans les graves, 1mm dans les aiguës. Tous les marteaux sont présents. Les étouffoirs, dont 2 sont manquants, coulissent dans des mortaises de deux guides en tilleul, non garnis de peau comme c'était plus tard le cas. Le guide supérieur manque son devant. Des dommages au guide supérieur sont à noter. La plupart des pièces cassées ont été récupérées. L'espacement des mortaises suit les largeurs apparentes des touches (D plus large...). Les étouffoirs sont levés par des leviers axés à gauche et à droit du sommier de chevilles. Il n'y a pas de genouillères ni de pédales. Il est à noter que l'étouffoir pour FF porte l'inscription "No. 3", sans doute le numéro assigné à l'atelier pour chaque instrument dans un lot . La touche pour FF est marquée par quatre traits de ciseau, il y a eu peut-être confusion! Le moderator (jeu céleste ou sourdine) est constitué des languettes en étoffe noir assez dense, collées individuellement sur une fine baguette. Le jeu est actionné par une tige en fer qui traverse le contre-sommier au centre (son bouton en corne est manquant). Des ressorts en fil de laiton à l'intérieur des bras du sommier poussent la baguette vers le bas. La tige en fer est identique à celle trouvée dans l'instrument à Eisen
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