Lot n° 116
Estimation :
70000 - 90000
EUR
1988 - Ferrari 328 GTB
Titre de circulation... - Lot 116 - Richard Maison de ventes
1988 - Ferrari 328 GTB
Titre de circulation français
Châssis n°ZFFWA19B000077452
Moteur n°12831
- Modèle emblématique de la berlinette Ferrari à moteur central arrière
- Seulement 1344 exemplaires de 328 GTB fabriqués
- Millésime 1988 avec la suspension améliorée et les jantes bombées
- Voiture à la configuration rare et en excellent état
- Entretien à jour et kilométrage certifié de 88900 km
- Carnet, important dossier, double des clés et trousse à outils
70 000 / 90 000 €
Initiée en 1973 avec la 308 GT4 2+2 sous l'écusson Dino et succédant à la Dino 246 GT à moteur V6, la série des Ferrari de route à moteur V8 est devenue au fil des ans un pilier dans la gamme de la marque au cheval cabré. La Ferrari 328 a été dévoilée en 1985 à Francfort et elle est ainsi la troisième génération de ce type de modèles. Évolution de la 308 qui avait elle-même rompu stylistiquement avec la première génération signée Bertone, mais hérité de sa base mécanique sur un châssis raccourci dans le plus pur style Pininfarina, la 328 s'inscrit dans la continuité de sa devancière.
Elle hérite de la même mécanique dans une cylindrée augmentée par accroissement de la course et de l'alésage. Le moteur, qui bénéficie également de pistons améliorés, cube ainsi 3185 cm3. Cette cylindrée explique d'ailleurs l'origine du nombre 32, référence à l'arrondi 3,2 de ce volume en litres, auquel est ajouté le chiffre 8 désignant le nombre de cylindres, dans la dénomination de ce modèle. Accompagnée de radiateurs d'huile plus grands, pour un refroidissement plus performant et d'un système de gestion moteur Marelli plus efficient, cette augmentation de la cylindrée permet au moteur de la 328 de développer une puissance de 270 chevaux, pour une vitesse de pointe de 263km/h et un 0 à 100km/h abattu en 6,3 secondes. Pour exploiter les meilleures performances de ce moteur, les réglages de suspension ainsi que le freinage de la 328 ont été revus par rapport à la 308. La 328 possède aussi des combinés ressorts/amortisseurs Koni et des jantes plus larges de 16 pouces qui contribuent aussi à l'amélioration du comportement.
Esthétiquement, l'élégante simplicité originelle de la 308 est respectée. La 328 est dotée de pare-chocs avant et arrière plus enveloppants, ainsi que d'un petit aileron de toit, alors que dans le même temps, les capots sont plus aérés et que le dessin des jantes, toujours à 5 branches, est allégé. L'habitacle, bien que le combiné d'instrumentation caractéristique derrière le volant ne change pas, est lui plus moderne avec une console centrale en deux parties et une sellerie redessinée.
L'ensemble de ces évolutions et améliorations ont fait de la 328 une voiture aussi belle que performante, mais également assez polyvalente. C'est ce qui lui permet aujourd'hui d'être particulièrement appréciée et d'accéder au statut de berlinette Ferrari de collection par excellence. A fortiori, quand on considère que la 328 a toujours été aimée, puisqu'en quatre ans de carrière elle a connu un énorme succès, avec 8548 exemplaires produits toutes versions confondues. Plébiscitée à l'époque en GTS, notamment aux Etats-Unis auxquels a été destiné l'essentiel des plus de 6000 exemplaires fabriqués dans cette version découvrable, c'est désormais la version coupé GTB la plus rare, dont il y a eu moins de 1350 voitures, qui attire davantage à la fois pour son exclusivité et sa pureté.
La Ferrari 328 proposée est précisément un coupé GTB. Lequel exemplaire est d'autant plus rare, puisqu'il arbore une présentation entièrement noire très exclusive sur ces voitures. La carrosserie de teinte « Nero Metallizzato » est associée à un intérieur cuir noir avec moquette assortie.
Le véhicule a été délivré neuf à son premier propriétaire par la concession Auto Becker de Düsseldorf en Allemagne le 16 juin 1988. A ce titre il s'agit d'un exemplaire dit de la seconde série, c'est-à-dire doté de la géométrie de suspension modifiée et des jantes bombées, sans pour autant qu'il dispose de l'ABS resté optionnel jusque dans le courant de l'année 1988.
Après être passée par les Pays-Bas puis la Belgique, la voiture est arrivée en France en 2001 alors qu'elle avait environ 43000 km. Elle a toujours été utilisée régulièrement si bien qu'elle totalise désormais un peu moins de 88900 km.
Son excellent état général, aussi bien au niveau mécanique que carrosserie ou de la sellerie à peine patinée, témoigne d'un entretien scrupuleux. Cette 328 est d'ailleurs exclusivement suivie par l'excellent spécialiste Calderoni en région lyonnaise depuis 2005. La dernière révision en novembre 2021 a notamment porté sur le remplacement des courroies de distribution et d'accessoires, des bougies, la vidange des fluides et le changement des filtres, ainsi que du régulateur de pression d'essence et le contrôle du freinage, le tout pour un peu plus de 5200 €.
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