1992 - Ferrari 512 TR - Lot 127

Lot 127
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Estimation :
130000 - 160000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 116 666EUR
1992 - Ferrari 512 TR - Lot 127
1992 - Ferrari 512 TR Titre de circulation français Châssis n°ZFFLA40B000093757 Moteur n°31162 - Évolution la plus appréciée de la mythique Testarossa - Seulement 2280 exemplaires fabriqués - Véhicule d'origine française avec phares jaunes - Exceptionnelle 1ère main en excellent état - Révision à jour et kilométrage certifié de 68800 km - Carnet, manuels, dossier et accessoires complets, plus set de bagages 130 000 / 160 000 € Icône des années 1980 la Testarossa a fait rêver des millions de passionnés, alors quand la marque au cheval cabré présente sa remplaçante au salon de Los Angeles le 2 janvier 1992 c'est le soulagement. Car la crainte était grande de voir dénaturer cette sculpture sur quatre roues. Mais c'était sans compter sur le talent du bureau de style de Pininfarina et sur le talent des ingénieurs Ferrari, qui ont réussi à moderniser la Testarossa, tout en conservant sa beauté originelle et à faire encore progresser le 12 cylindres à plat à lubrification par carter sec, de 4.9L de cylindrée. A tel point que malgré nombre d'éléments communs à la Testarossa, la 512 TR est presque une voiture entièrement nouvelle en réalité. Outre quelques modifications stylistiques (phares, bouclier avant entièrement peint, capot moteur avec grille de refroidissement), l'aérodynamique a été revue à la fois au niveau de la face avant et de l'arrière, où un extracteur d'air a été intégré sous les sorties d'échappement. Les jantes sont également passées de 16 à 18 pouces, ce qui procure à la 512 TR une stature plus importante et sportive que sa devancière. Le moteur profite d'une admission retravaillée et d'une injection séquentielle multipoints, ainsi que de chemises traitées au Nikasil pour une meilleure lubrification, limitant l'échauffement. Le système de refroidissement est aussi optimisé avec un double radiateur d'eau et un radiateur d'huile. La puissance obtenue est de 428 chevaux à 6750 tr/min, permettant à la 512 d'atteindre les 313km/h. La transmission est également améliorée avec un embrayage non plus bi-disque mais monodisque plus important, facilitant le passage des rapports. Le châssis rigidifié et de nouvelles géométries, en plus des freins mieux dimensionnés et surtout mieux ventilés, favorisent le comportement et la facilité de conduite de la 512 TR par rapport à la Testarossa. Quant à l'habitacle il est principalement redessiné avec plus de cuir et mieux équipé avec la climatisation de série. Produite seulement pendant deux ans, puisqu'elle est remplacée en 1994 par la 512 M, ultime évolution de la Testarossa, il n'y a eu que 2280 exemplaires de 512 TR, en faisant une voiture aussi rare que recherchée pour son homogénéité dans sa prestigieuse lignée. La Ferrari 512 TR que nous avons le plaisir de vous présenter est un des meilleurs spécimens du modèle qu'il soit possible de trouver actuellement sur le marché. Il s'agit d'une voiture livrée neuve en France, en août 1992, par les établissements Charles Pozzi, avec en option un set de bagages Schedoni. Elle est immatriculée pour la première fois le mois suivant, au nom de son premier et encore actuel propriétaire, amateur de Ferrari, qui nous la confie aujourd'hui. La carrosserie de cette 512 TR arbore la fameuse teinte « Rosso Corsa » de la marque au cheval cabré, associée à un intérieur tout cuir noir et moquettes rouges, pour une présentation à la fois classique, raffinée et sportive. Laquelle est complétée par des phares jaunes, caractéristiques de sa configuration d'origine, que la voiture a conservé. Tout comme son autoradio Pioneer d'époque. Ce magnifique exemplaire de 512 TR est d'ailleurs dans un état d'origine très appréciable, puisque son propriétaire en tant que collectionneur éclairé, lui a apporté tout le soin nécessaire à sa bonne préservation. Esthétiquement, il n'y a ainsi pas de défaut particulier, hormis quelques marques d'usage et le revêtement de certaines garnitures intérieures qui est devenu un peu collant, bien que ce phénomène connu soit beaucoup moins important que sur d'autres voitures. Mécaniquement surtout, cette 512 TR a aussi toujours fait l'objet d'un entretien rigoureux et régulier, soit dans le réseau de la marque, soit chez des spécialistes reconnus, comme en témoignent le carnet d'entretien et le dossier de factures qui l'accompagne. Lesquels sont rarement aussi détaillés et exhaustifs. Le dernier entretien effectué en janvier 2022 à 68350 km a notamment porté sur le remplacement des courroies de distribution et d'accessoires, le contrôle du système de refroidissement et de l'allumage incluant le changement des bougies, ainsi que la révision de la climatisation, outre toutes les opérations liées à la maintenance courante, le tout pour un montant de près de 7000 €. Le dernier contrôle technique de septembre 2022 est totalement vierge et l'essai de cette belle italienne dans les rues genevoises nous a de
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